About

Ynot
Tony Rialland

Je m’appelle Tony Rialland.
Je dessine depuis toujours. Enfant, c’était un refuge. Plus tard, ce sont mes études en arts graphiques qui m’ont permis d’apprendre à observer, à structurer, à adapter différents styles… jusqu’à trouver le mien.

Pendant longtemps, je dessinais dans un petit carnet que je gardais toujours avec moi. Je notais des souvenirs sous forme de croquis, comme une alternative sensible aux photos, qui quand elles sont maladroites figent souvent mal l’instant vécu. Le dessin, lui, me permettait d’en garder l’essence.

Au fil du temps, ma recherche s’est portée sur les formes féminines : parce qu’elles incarnent pour moi une grâce particulière, une force subtile. Après plusieurs essais, j’ai trouvé mon équilibre en travaillant sur bois. Ce support ancre mes œuvres, leur donne une matière vivante, imparfaite, organique.

Depuis, une ligne noire traverse presque toutes mes compositions. Je la considère comme une ligne de vie. Elle relie, structure, elle guide sans enfermer.
Et j’utilise une couleur particulière, choisie pour sa réactivité à la lumière parce qu’elle permet à chaque œuvre d’évoluer dans le temps, de révéler des nuances différentes selon le moment, comme la vie sait si bien le faire.

Tony Rialland | Ynot

My name is Tony Rialland.
I’ve been drawing for as long as I can remember. As a child, it was a refuge. Later, through my studies in graphic arts, I learned to observe, to structure, to explore different styles until I found my own.

For years, I sketched in a small notebook I carried everywhere. I recorded memories in the form of drawings a more intimate alternative to photographs, which, when poorly taken, often distort the moment rather than capturing it. Drawing allowed me to preserve its essence.

Over time, my work became focused on feminine forms  which, to me, embody a unique kind of grace and subtle strength. After many experiments, I found balance working on wood. This material anchors the work, gives it a living, imperfect, organic presence.

Since then, a black line runs through nearly all of my compositions. I see it as a lifeline. It connects, structures, and guides without confining.
I also use a specific pigment, chosen for its sensitivity to light. It allows each piece to evolve over time, revealing unexpected nuances depending on the lighting  much like life, which always finds ways to surprise us.